Texte du bulletin pour le mag de mars 2018

 

Zoom sur Les Garrigues

 

Les Garrigues : un quartier en pleine mutation au développement anarchique.

 

Avec l’annonce du gel des constructions pour 10 ans dans le cadre du PLU, les propriétaires ont rapidement mis à la vente leurs terrains constructibles.

De champêtre, avec 500 nouvelles constructions et un apport de 1500 à 2000 nouveaux mazanais dans les prochaines années, il devient un quartier urbain à part entière.

A terme, il va concentrer quasiment la moitié de la population de Mazan, soit l’équivalent d’un village comme Caromb.

Les habitants (anciens, nouveaux et futurs) sont en droit d’exiger en toute légitimité une véritable urbanisation :

– des voies cyclables et piétonnières pour se rendre au centre-ville en toute sécurité avec des carrefours correctement aménagés

– des transports scolaires pour les enfants des écoles primaires

– des chaussées rénovées pour faire face aux dégradations accrues du fait de l’importance du trafic des poids lourds et des voitures

– un réseau d’évacuation des eaux pluviales : les voies se transforment en torrents à la moindre pluie en raison de l’imperméabilisation accrue des sols

– des infrastructures : un terrain de sport, des services, des commerces, une école ?

 

Une concertation avec les habitants, et leur association (près de 200 adhérents), de ce futur quartier urbain est indispensable pour prendre en compte leurs besoins, leurs propositions : en bref la réalité du terrain.

 

La politique municipale actuelle semble indifférente à la vie de la moitié de sa population, aussi on peut poser la question : Quel avenir pour les Garrigues ?

 

 

Jean-François CLAPAUD

 

Texte du bulletin pour le mag de juin 2018

 

Zoom sur le Centre culturel

 

 

Avec l’explosion des constructions, aux Garrigues en particulier, Mazan va rapidement atteindre les 7000 habitants. Pour tous ces nouveaux mazanais, la vie associative est un excellent facteur d’intégration dans la vie de notre commune.

Le Centre culturel, dont la Présidente est l’Adjointe au Maire à la Culture, en est un des acteurs principaux.

Sous statut d’association, il a une véritable mission municipale culturelle.

 

Lorsque vous lirez ces lignes vos activités de loisirs et celles de vos enfants prendront fin. Vous songerez à les poursuivre à la rentrée voire à en changer, au Centre culturel de Mazan, peut-être.

En effet, il offre bien des avantages : des activités variées avec des professeurs expérimentés, de nouveaux locaux spacieux, un accueil sympathique et de nombreuses places de parking à proximité.

 

Mais lors de la dernière rentrée, des dizaines de mazanais n’ont pas pu s’inscrire faute de place dans les cours, ceux-ci étant déjà quasiment complets par le réabonnement des adhérents existants.

 

Ils sont donc allés dans les villes voisines prenant d’autres habitudes dans leurs loisirs mais aussi dans leurs achats.

 

Cette situation doit interpeller la Présidente du Centre culturel et le Maire.

 

Les nouveaux (et les anciens) mazanais doivent pouvoir pratiquer à Mazan les activités culturelles de leur choix.

 

Le Centre culturel a besoin de s’étoffer.

En aura-t-il la volonté ?

La municipalité lui en donnera-t-elle les moyens ?

 

Fidéliser les Mazanais au Centre culturel c’est bon pour la vie de la Cité en général et aussi bon pour le commerce.

 

Bel été à tous.

 

Jean-François CLAPAUD

 

Texte du bulletin pour le mag de septembre 2018

 

Mazan : ville-dortoir ?

 

 

Cet été, l’unique librairie de Mazan «A la gloire de mon Père» a fermé. Nous le regrettons vivement. Il y a 10 ans lors de son installation personne n’imaginait qu’elle prendrait autant de place dans la vie économique et culturelle de Mazan.

Comme tous les commerçants, elle a, entre autres, subi un manque de fréquentation lié à la durée des travaux et aux mauvais accès aux commerces.

 

La seule boucherie du Bourg est aussi fermée sans perspective de reprise d’activité, à ce jour (03/09/2018).

La fermeture de la Caisse d’épargne est programmée.

 

Commerces et services disparaissent alors que des centaines de nouveaux mazanais s’installent.

La municipalité fait-elle le choix de laisser Mazan devenir une ville-dortoir ?

 

Pourtant notre ville a des attraits qui mériteraient d’être mis en valeur : notre Musée «Camille Pautet» fort apprécié des touristes … fermé pour combien de temps ? aucun projet à l’étude à notre connaissance. Ses collections mériteraient d’être exposées au public.

Le récent chemin des Bories a été peu fréquenté cet été faute de promotion et de disponibilité des prospectus.

 

Des animations, aux Journées du Patrimoine par exemple, pourraient être initiées par la mairie autour de nos traditions en y fédérant les associations concernées telles «Culture et patrimoine», les «Amis du Carri»…

 

Ces manifestations, aux faibles coûts, amèneraient de la vie. Nos commerces en profiteraient.

 

Souvenons-nous… la foire aux chevaux, le concours de chiens et le grand vide-grenier qui drainaient à Mazan des centaines de personnes.

 

Quelles politiques pour le commerce et le tourisme ?

 

 

Jean-François CLAPAUD

 

Texte du bulletin pour le mag de novembre 2018

 

Zoom sur les futures antennes-relais de téléphonie mobile

 

Dans le bulletin municipal de l’été aucune information sur l’implantation des antennes-relais au Petit stade, chemin de Dendeymasque et aux Garrigues.

 

Le 3 août, sur le site internet de la mairie, est publiée une information sur l’installation du Petit stade. Le public a 3 semaines pour faire ses observations!

 

Pourquoi ne pas avoir fait une consultation comme pour le projet d’installation d’une antenne sur l’église?

Cela aurait alerté la population, ce qui à l’évidence ne semble pas être le souci de l’équipe municipale.

 

La délibération sur la mise à disposition d’un terrain de 29 m2 au Petit stade a été proposée en conseil municipal du 27 septembre sans avoir été débattue en commission.

L’Adjoint au Maire à l’urbanisme avait oublié !

 

Le choix du Petit stade (parcours de santé, city parc) fréquenté par nos jeunes est-il le plus judicieux ?

 

Selon l’accord public signé entre les opérateurs et l’AMF, les riverains sont en droit de demander une réunion publique à leur Maire. Cette clause est renforcée par la Loi Abeille (09/02/2015) qui demande plus de transparence entre opérateurs, élu(e)s et population.

 

En conseil municipal, nous avons demandé la tenue de cette réunion. INUTILE a décidé le Maire.

 

En conclusion, nous déplorons, une fois de plus, le manque de concertation avec la population. Souvenons-nous : l’aménagement de la place du 11 novembre, l’emplacement du Dojo…

 

Soyons optimistes, avec trois nouvelles antennes-relais, la communication entre la mairie et les Mazanais ne peut que s’améliorer!

 

Nous vous souhaitons une bonne année 2019.

 

 

Jean-François CLAPAUD